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Il y a de cela cinq années, une première invasion d'Orcs menaçait les Hauts du Nord. Les Forces vives de cette partie de la Terre du Milieu firent sonner les cors afin de rassembler tous les Peuples Libres y habitant, car il fallait faire face à la menace de l'ancien royaume d'Angmar, pour sauvegarder non seulement cette terre qu'ils aimaient mais surtout leurs familles et leurs amis qui l'habitaient.
Le jour de la bataille plusieurs alliés répondirent à l'appel des Rôdeurs d'Esteldin, dont les cors avaient résonner.
Sur les plaines de Nan Amlug, nombres des Elfes qui résidaient à Meluinen répondirent à l'appel, certains de leurs proches parents, provenant d'un peu partout, vinrent avec eux. Les Nains de la ville d'Otrikhar étaient également présents et eux aussi vinrent avec un grand nombre de leurs cousins des contrées lointaines. Les Hommes de Pont à Trétaux se joignirent également aux trois autres factions en place amenant avec eux une milice de Bree assemblée à la hâte, parmi laquelle il y avait même quelques frontaliers Hobbits venus prêter mains fortes.
Les Orcs attaquèrent à la fois les villes fortifiées d'Esteldin et d'Othrikar, une troisième portion de la marée noire se déversant dans la vallée dans le but d'anéantir Méluinen puis de prendre et détruire Pont à Tréteaux, coupant toute possibilité de renforts pour les assiégés.
Au centre de l'Ost funèbre, une forme tordu coordinait l'assaut, juché sur le dos d'un énorme lézard et entouré d'un groupe de puissants trolls en guise de garde rapprochée.
Les vagues ténébreuses s'écrasaient sur les murailles tandis que le gros de leurs forces pillait et brûlait la campagne, massacrant les malchanceux qui n'étaient pas à l'abri derrière de solides mur de pierres.
Les courageux défenseurs tenaient bon, malgré les pertes, mais il devint vite clair que si les forces ennemis parvenaient à couper le chemin à d'éventuels renforts, et à s'allier avec les esprit maléfiques qui hantaient les champs de Fornost, tout espoir serait perdu.
Alors survint Baragund, un brave rôdeur fièrement dressé sur son destrier, arborant dans une main un écu de Geule et d'Or et dans l'autre une lame dont le flamboiement semblait repousser les immondes créatures. Il s'avança face aux représentants des peuples libres rassemblés sur la collines entre les deux citées, dont le rôle aurait du être de prendre l'ennemi à revers, mais qui regardaient stupéfaits la marée sans fin d'orcs, vomis par les ravins des Ram Duath tel un flot d'immondes vermines.
Derrière lui, d'autres guerriers semblables, le visage solonel et arborant les mêmes couleurs, le soutenaient. Sa voie s'éleva claire et forte, couvrant le tumulte du champ de bataille.
- Porteurs d'Espoir! Souvenez vous au nom de quoi vous combattez! Peut importe que notre ennemi soit terrifiant et qu'il nous surpasse en nombre! Même si la victoire n'est pas assurée, nous sommes tous là parce que tant que des braves se batteront pour protéger ce qui est beau et juste en ce monde, l'Espoir perdurera! Porteurs d'Espoir, c'est ici que nous combattrons! C'est ici qu'ils vont mourir!(copyright Galatorm qui à lui même pomper sur 300 et le SdA, entre autres.)
Le Rôdeur s'élança en direction du sombre shaman et de sa garde, suivi de ses guerriers, portant haut une bannière aux même armes que son écu, hommes, elfes, nains et même hobbit, tous chargeant avec la même détermination.
Les braves défenseurs des autre peuples s'enhardirent et chargèrent à leur tour.
Alors que le gros des défenseurs protégeaient les murs, la confrérie des porteurs d'Espoir et ceux qui avaient osé les suivre traversèrent la marée noire et firent face au commandant ennemi. La bataille fut rude, ils étaient cernés de toute part et l'espoir s'amenuisait. Enfin le dernier Troll s'abattit avec fracas, et les courageux guerriers enjambèrent les corps de leurs camarades pour affronter la magie corrompue du serviteur de l'ennemi.
Celui ci rappela les forces chargées de prendre Meluinen et de détruire le Pont à Tréteaux, afin de protéger sa misérable vie. Mais ils arrivèrent trop tard, car Baragund après une course périlleuse sur le dos du reptile géant, plongea sa lame flamboyante dans le cœur du seigneur noir. Dans son agonie, celui ci libéra une énergie maléfique qui frappa le noble ranger, avant de tomber.
Sentant la volonté de son maitre brisé, le reptile géant prit son envol et reprit sa liberté. Mais rien n'était encore gagné, une véritables forêts de lances orc les encerclaient. Reculant dos à la falaise, les survivants se battirent vaillamment, défendant un a-pic rocheux d'où le nombre importait moins que le courage.
Accablé de fatigue, les défenseurs entendirent tout à coup le sifflement des flèches. Fermant les yeux, ils repensèrent une dernière fois à leur être cher. Quel ne fut pas leur surprise en entendant les râles d'agonie des orcs!
Les archers elfes rester en arrière pour défendre Meluinen avaient pris positions sur la montagne, et arrosaient l'ennemi de leurs traits. Au loin, venus de l'ouest, résonnaient le pas des chevaux, car arrivaient enfin les cavaliers qui n'avaient pu rejoindre immédiatement les premiers renforts venu de Bree et des alentours.
La bataille était à un tournant décisif! Les nains d'Othrikar et les hommes d'Esteldin, accompagnés de leurs alliés, effectuèrent une sortie pour venir en aide aux elfes et aux courageux Porteurs d'Espoir.
Lorsqu'à l'aube le soleil illumina les plaines, la mort régnait en maître. Les Orcs avaient été repoussés mais le carnage était immense. Hommes, Elfes, Nains et Hobbit jonchaient le sol, leurs sang rouge se mêlant en rizière avant de nourrir la terre. Des courageux Porteurs d'Espoir aucun n'avaient survécu, mis à part leur chef qui agonisait dans les bras d'un nain. Ce nain faisait partis des fidèles défenseurs qui les avaient suivis au cœur de la bataille. De ces braves, Huit seulement demeuraient debout en ce jour.
-4 Pour les Hommes: Micadir le brave, un chevalier du Gondor, Galatorm le féroce et Vaelyn l'indomptable, un couple de mercenaires de talents, ainsi que Teadan le solitaire, un rôdeur du nord. Tous présents en Esteldin lors de l'appel aux armes.
-2 Pour les Nains: Logormr le téméraire, des Montagnes Bleues et Davorin le sage, des Montagnes Grises, tout deux avaient répondu à l'appel de leurs cousins d'Ortikhar,
-2 Pour les Elfes: La farouche Arianya de Lorien et la malicieuse Faidwen du Lindon, deux sœur guerrières venue porter secours à leurs proches de Meluinen.
Malheureusement, aucun des courageux semi-hommes qui suivirent Baragund au combat n'eut à nouveau l'occasion de revoir les vertes prairies de la Conté.
Davorin soutenait le Rodeur mourant dans ses bras. Pendant la bataille il l'avait protégé de son bouclier autant qu'il l'avait pu, tandis que Baragund se débattait contre la malédiction qui l'avait frappé. Mais face à une telle multitude, cela n'avait pas suffit.
Les 7 autres survivants formaient un cercle autour d'eux, les yeux remplis de larmes et la tête baissé en signe de respect pour cet étranger qui avait sut les rallier par son éloquence, et dont les actes de courage et de bravoure au combat avaient gagner leur amour et leur respect.
Il leur révéla qu'il était le dernier représentant d'une Confrérie secrète qui avait vu le jour à Annuminas sur les rives du lac d'Evendim du temps d'Elendil le Grand et de Gil-Gallad le Magnifique. Depuis ces temps immémoriaux leurs rôles avaient été de chasser le désespoir là où il régnait en maître, leur confrérie tel une chandelle dans la nuit, ramenant l'espoir dans les cœur des faibles et des opprimés.
Sa dernière volonté était que les survivants de la bataille de Nan Amlug reprennent le flambeaux et fassent perdurer les Porteurs d'Espoir car le mal n'avait pas été vaincu et leur victoire ne représenterait qu'un grain de poussière dans l'Histoire si la confrérie mourrait avec lui.
Tous firent le serment d'arborer ses couleurs et de défendre les valeurs des Porteurs d'Espoir, sauf Teadan pour qui le devoir du rôdeur passait avant tout. Puis, Baragund mourus le sourire aux lèvres car il savait qu'il avait bien choisi ses héritiers.
Teadan partit peu après, et nul ne le revit pendant de longues années.
Les nouveaux Porteurs d'Espoir ramenèrent le corps du Rôdeur à Esteldin et à partir de ce jour leur destin fut scellé, au milieu des pleurs des villageois et des joies de la victoire de certains, les huit vétérans restaient à l'écart car ils savaient que leurs tâches ne venaient que de commencer.
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Ven 9 Mai - 22:59